MÉDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE

LE QI GONG [氣功 qì gōng] est un Art trois fois millénaire et une discipline énergétique de santé d’origine chinoise qui fait partie intégrante de la Médecine Traditionnelle Chinoise. La conception traditionnelle chinoise d’une santé positive est fondée principalement sur le mouvement et l’expression de sa vérité. Elle vise à rétablir, favoriser, libérer et  harmoniser les mouvements des énergies et souffles vitaux et du Sang grâce à leurs centres de production et de stockage et à leurs voies de circulation que sont les méridiens.

 

Le qi gong  se présente avant tout et surtout comme une discipline de santé globale, bien qu’il puisse néanmoins s’exercer dans une direction de recherche spécifique telle que : la souplesse, le renforcement des tendons, l’augmentation de l’attention, l’harmonisation des fonctions physiologiques et énergétiques d’un organe. Mais qu’il soit d’un usage prophylactique ou curatif, le qi gong  participe de l’union des souffles vitaux, conférant alors au pratiquant assidu une unité harmonieuse du corps, du cœur et de l’esprit qui sont la demeure des trois trésors de l’Homme : l'essence, le souffle vital et la conscience.

 

Finalement, le qi gong  nous amène peu à peu vers une plus grande conscience de soi, vers une réelle responsabilisation de nous-mêmes face à nos choix, nos échecs et nos défis. Par la prise de conscience et l’émergence de notre potentiel interne et celui que nous offre la Nature qui nous environne et nous nourrit, nous pouvons favoriser les conditions de notre régénération et nous permettre de marcher sur le chemin de notre accomplissement personnel.

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YANG SHENG TAI JI

Le Tài Jí Quán  [tai chi chuan] ou « Poing du Faîte Suprême » est  un art de combat classé dans la catégorie des arts dits « internes » [Nèi] ou « souples » [Huă].

Son origine, remonte au mieux au XIIème - XIIIème siècles environ. La tradition fait remonter sa création au moine taoïste Zhāng Sān fēng  qui aurait vécu sur les montagnes de Wŭ dāng  aux alentours du 13ème siècle sous la dynastie des Sòng du Sud [Nán Sòng Cháo] qui régna en Chine entre 1127-1279.

 

Tài Jí Quán  se traduit aussi par « Boxe contre l’ombre » ou encore « Poing du grand accomplissement ». Autant de définitions qui caractérisent cet Art Énergétique Interne de la tradition Taoiste et Bouddhiste. Le socle commun des différents styles de tai ji quan a été mis au point au 18ème siècle par Maître Chen Wang Ting appartenant à la 9ème génération de la famille Chen. L’objectif de cette discipline est d’harmoniser les techniques de Qi Gong avec l’efficacité des Arts martiaux en alliant souplesse et fermeté. 

Il faut d’abord assouplir le corps, chasser les tensions, nettoyer et purifier le terrain pour que l’énergie et le sang circulent pleinement.  

 

Yǎng Shēng  signifie nourrir la vie : Le vieux Maître dit  « Quand l’énergie circule, le sang s’active, alors les douleurs et les maladies disparaissent ». Puis la pratique de la respiration renforce et augmente le mouvement de l’énergie, avant de passer ensuite au travail approfondi de l’intention et de l'attention de l’esprit afin d’atteindre la clarté, la maîtrise de soi et le calme.

Le Yǎng Shēng Tài Jí [nourrir le principe vital par la pratique du tài jí] a pour objectif de maintenir et de cultiver l'état de bonne santé libéré de sa finalité de combat.

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